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Par cexhib le 2 Mars 2006 à 23:46
Ne me dis rien hors cette chaleur et cet oubli car ils sont miens alors même que je cherche sur le tan de ton cuir, ta peau et mon désir, affamée ta présence, je pourrais la multiplier dans le grand vertige de l'absence, à ma mort certaine enchaînée, Eros et Thanatos amants, l'ivresse brûlante de cet instant où tous les corps habillent ton âme dans mon vertige, délicate attention de l'oeil, la peau, les veines en marche vers le silence, l'instant, violent, insoutenable, est beau.
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Par cexhib le 22 Février 2006 à 22:19
Me laisserai-je à mon tour tomber ? J'imagine la liberté d'un nuage emplissant le ciel, se faisant et se défaisant avec une rapidité sans hâte, tirant de l'inconsistance et du déchirement la puissance d'envahir. Ainsi le nuage de mon désir où succombe mon corps emplit l'espace de mon plaisir. Subversion-peau dont ma jouissance se dépouille et s'épuise, riantes nudités qui me livrent au jeu du rire amoureux...
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Par cexhib le 10 Février 2006 à 16:34
J'aime quand tu te penches, ta chaleur irradiant mes hanches, ton souffle brûlant mon épaule, aigle ton nez, ton corps au-dessus du mien en piqué, les yeux mi-clos je t'imagine, très délicatement carnassier, centaure sublime en moi tes forces décuplées, ce râle et mon œil faussement étonné, amour, décîme ! à ton vit je suis enchaînée.
cosmic dancer
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Par cexhib le 6 Février 2006 à 23:39
"Comprenant que les difficultés de la relation amoureuse viennent de ce qu'il veut sans cesse s'approprier d'une manière ou d'une autre l'être aimé, le sujet prend la décision d'abandonner tout "vouloir-saisir" à son égard..."
tableau joao da silva - backroom
à suivre ici des "confrontations"
pour reprendre ses mots.
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Par cexhib le 5 Février 2006 à 01:41La Verge folle (02-02-2006)Ca, c'est pour Cexhib, et par Dioxyd survenu.
Je serais comme un homme retourné en abandon dans tes naufrages, engloutie, malmenée
Je me ferre à ton corps et me livre à ton vit, j'ignore
Si je suis une femme ou un éphèbe abasourdi, mon sexe s'oublie au sein de ton âme
On vibre au son d'une viole ah ! râle ! ta bite est plus belle que tout l'art et l'aine qui frémit sous mes doigts et sous mes lèvres se rétame
Me tue, à cause de toi, haletant et m'écrasant dans le temps qui reste
Tu me fournis en spatiogrammes, m'arraches, me testes
Encore !!!! Mourons encore, ami, gluants et sourds, entiers voués à ce paradis où mon coeur se rit de mon âme, où mon diable irradie la nuit.
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